The Cornucopia : Forum RPG Hunger Games
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 Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune

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Sheeba Bagheera

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Sheeba Bagheera


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MessageSujet: Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune   Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune Icon_minitimeMer 2 Jan - 21:41

Dis, dessine-moi un mouton


J'ai vu des gens partir vers la jungle comme moi. Mais bon, je sais pas encore ce qu'il y a dans mon sac et j'ai un peu faim. Alors je vais voir ce que je peux manger et puis j'irais peut-être me baigner. Mais il fait bien humide dans la jungle. Tout est vert, tout est moussu. C'est joli. Et puis on entends des oiseaux. Et ça sent bon les feuilles. Je me retrouve dans mon chez moi. Je suis passée en mode silence. Pas feutrés et calculés. Avec ça, je le sais, personne ne pourrait me repérer. J'entends au loin deux personnes qui discutent à voix haute et des pas de l'autre côté. On est trois ?


Je préfère me diriger vers l'eau et la frontière entre la jungle et la plage. Je marche lentement. Un colibri passe devant moi, en vol stationnaire. Ses plumes brillent de couleurs magnétiques. L'envie me prends de le tuer pour le manger mais le temps de sortir mon couteau, il est déjà parti.


Quand j'arrive au bord de la plage, je m'assoie en tailleur sur le sable blanc pour regarder le contenu de mon sac. J'ai le couteau long, une couverture chaude, 10 pastilles purificatrices, une gourde de 75cl (pleine), une petite brioche, 10 allumettes, 2 cuisses de poulet, du fil de nylon, et un bouquin. Un bouquin ? Je sais même pas si je sais encore lire. Au loin, j'aperçois deux filles sur un îlot. Mais je me relève, remballe mes affaires, reviens dans la forêt et part chasser un peu. Autant se trouver à manger, non ? J'ai une brioche et deux cuisses de poulet. C'est pas grand chose...


Je marche depuis environ une heure quand je vois un gros animal accroché à une branche. Il ne bouge pas beaucoup. Je grimpe à une branche pour le tuer. Quand j'arrive à sa hauteur, je remarque ses longues griffes. Hyper tranchantes... Ça ferait une bonne arme. Je l'égorge. Au moins, j'aurais de quoi manger si c'est comestible. Je redescend et continue de marcher toujours tout droit.




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MessageSujet: Re: Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune   Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune Icon_minitimeJeu 10 Jan - 17:21


Vive la jungle. Ce mélange de couleurs, cette odeur bizarre mais pas forcément désagréable, cette densité florale qui me stresse à chaque pas, j'aime ça. Je fais bien gaffe à mon déplacement, évitant de faire trop de bruit, mais avançant néanmoins rapidement, pour rattraper les tributs qui ont pris un peu d'avance par rapport à moi. Je reconnais que j'ai quand même passé beaucoup de temps à la corne, mais maintenant, je suis armé jusqu'aux dents, et je ne vais pas faire dans la dentelle. Quoique... En y réfléchissant, ma principale crainte, c'est de tomber sur une embuscade d'un groupe, qui, me prenant au dépourvu, me plante un couteau dans le dos, voir plusieurs. Oz a suivi un garçon, et si je me souviens bien, il s'agissait du tribut du cinq. Un gosse qui me parait terrifié dans cette arène, et qui ne présente pas une menace immédiate. Mais si Oz compte s'en servir comme appât pour me tendre un piège, je serai dans de beaux draps. Mieux vaut éviter ces deux là, pour l'instant. Je m'en occuperai plus tard, si l'arène ne le fait pas à ma place. Je ne sais pas si les autres tributs sont en groupe ou non. Je me méfie de tous, mais je dois être en mesure de tuer chaque personne. Sans état d'âme.

Je dois courir depuis environ vingt minutes, enfin, je ne cours pas vraiment, je marche vite, et il est temps de faire une petite pause respiration. Je sors une gourde d'eau et bois quelques gorgées, puis je la range dans mon sac. Je m'apprête à repartir lorsque je vois passer devant moi Shandris, la fille que j'ai loupé à la corne, qui marche sans m'apercevoir. Je retiens ma respiration lorsqu'elle se trouve à cinq mètres de moi. Je sors un chakram, m'apprête à le lancer, quand une branche craquant sous mon pied révèle ma présence. Elle se retourne d'un coup et me fixe.

Coucou ! dis-je d'un air plutôt terrifiant, qui me surprend moi même. A cette distance, je te décapite avant même que tu ne bouges le petit doigt, alors tu vas rester tranquille. On va discuter.

Je lui fais un grand sourire de méchant, comme dans les dessins animés de mon enfance. Je ne suis peut-être pas le héros du film, mais, comme dans tous les films, il faut bien que quelqu'un se tape les rôles ingrats.
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Sheeba Bagheera

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MessageSujet: Re: Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune   Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune Icon_minitimeJeu 10 Jan - 19:14

Dis, dessine-moi un mouton


Je marche encore longtemps en longeant la rive. Toujours très discrète puisque je veux me la jouer survie. J’aimerais quand même bien ne pas mourir. Ou quoi que, j’aimerais bien savoir ce que ça fait, de mourir. Juste pour essayer. Ah mais c’est vrai, ce n’est pas réversible. Je devrais le savoir… Mais j’oublie parfois qui je suis vraiment. Ça fait peut-être un an que je ne me suis pas rappelée de ça. Vite, faites que je retourne dans mon ignorance.


Je marche encore un peu puis fais demi-tour. Pas envie d’atteindre le bout du bout. Je ne fais pas attention à où je vais. Je sens juste l’odeur de la forêt et des feuilles un peu pourries à mes narines. Cette odeur est délicieuse. Je sais que j’enjambe un petit ruisseau mais je ne le vois pas. Je suis silencieuse. Même les animaux ne font pas de bruit. C’est calme. Tellement calme que j’ai l’impression de m’endormir. Debout et en marchant. Je crois que je l’ai déjà fait. Je lutte contre la fatigue. La survie demande de ne pas s’endormir, je crois. Mes efforts sont inutiles. Mes yeux se ferment, je ne vois plus que des taches vertes.


Mais soudain, un bruit me réveille en sursaut. Un craquement sonore qui retentit dans ma tête comme les deux coups de canons. J’ai peur. Un chuintement métallique. J’entends une voix derrière moi. Elle me fait sursauter. « Coucou ! À cette distance, je te décapite avant même que tu ne bouges le petit doigt, alors tu vas rester tranquille. On va discuter. » Cette voix est glaciale. Mais au lieu de me refroidir elle me fait suer. Non, j’ai des sueurs froides. Je tremble. Si j’ai bien compris le sens de ses paroles, il veut me tuer si je bouge le petit doigt. Lequel ? Les deux ? On ne sait jamais. Je me retourne lentement sans faire bouger mes mains. Je reconnais la personne qui se tient devant moi. C’est celui qui était au drôle de truc de métal et qui m’a laissé partir. Il veut que je parle ? Je sais encore parler ? Il veut me tuer ? Si je ne parle pas, il me tue ? Je préfère dire quelque chose. Pourtant, j’avais dit qu’au moindre problème j’arrête la survie. J’essaye avec un mot que je connais bien pour voir.


«Chocolat.» Ma voix est rauque d’avoir trop peu parler et bute un peu. Mais je peux encore parler. C’est une bonne nouvelle. Mon plan survie s’améliore ? Il a dit qu’on allait discuter. Je dois dire quoi ? Maintenant que je sais que je peux dire chocolat, je fais quoi ? Je ne veux pas mourir. Je dois dire quelque chose. « Ecoute ». Il va comprendre que je veux qu’il parle ? J’essaye de me faire comprendre un peu mieux : « Je…j’écoute. »

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MessageSujet: Re: Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune   Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune Icon_minitimeVen 11 Jan - 18:00

Je suis, nous sommes, dans cette jungle, une fausse jungle qui ressemble à une vraie jungle, mais qui, bien sûr n'en est pas une puisque nous somme dans une arène où le but est de tuer les autres. S'entre-tuer, j'ai étais formé pour cela, afin de redorer le blason familial lourdement marqué et trompé par la rébellion. Les Ross sont connus dans le district un pour être les principaux producteurs de montres du Capitole. Famille riche, qui ne pense qu'a ses intérêts personnels et qui n'en a pas grand chose à faire de la nature des conflits, du moment qu'elle soit dans le bon camp. Aujourd'hui, selon mes parents, je suis du bon côté de l'échiquier.

Côté Carrière. Obligatoirement armé, sans peur, sans douleur, un vrai soldat invincible, qui ne craint rien. Cette description conviendrait bien à un Black, mais pas à moi. Si je le pouvais, je me poserai dans un arbre de cette jungle à dessiner le paysage, hélas, je dois faire mon devoir.
Et mon devoir actuel est de tuer Shandris. Je l'ai loupé à la corne, et un second échec ne peut être envisagé. Mais avant d'en finir, d'ôter la vie une nouvelle fois aujourd'hui, je dois faire un peu la conversation. Apparemment, ça intéresse plus le public quand on se dévoile un peu. Je sais ce qu'il me reste à faire.

Shandris tremble, je le vois d'ici. Ma présence la terrifie, elle n'a pas oublié qui a fait le ménage à la Corne et moi non plus. Sur ce plan là, Oz ne vaut pas mieux que moi, ça me conforte un peu. Elle bégaie, et je ne comprends pas ce qu'elle dit. Chocolat ? C'est ça ? Elle est folle cette fille ou quoi ? Ou elle veut me déconcentrer, dans tout les cas, je ne bouge pas et attend une suite à cette étrange réaction. " Ecoute..." Elle va essayer de m'attendrir avec de belles paroles, mais je ne bronche pas. Et puis d'abord, c'était à moi de parler, à quoi elle joue ? " J'écoute ". Ah, j'aime mieux ça. Avant d'en finir avec elle, je vais taper un petit discours. Je vais humaniser aux yeux du Capitole la bête qu'il veut voir, pour paraître moins sauvage. Bien sûr, je prends soin de la fixer pour vérifier qu'elle ne tente rien pendant que je parle.

"Shandris, je suis sincèrement navré de cette situation. Notre rencontre pourrait être joyeuse et colorée, hélas elle est triste et sombre. Nous pourrions vivre en paix, discuter tranquillement, admirer ensemble cette jungle, mais ce n'est, et tu le sais aussi bien que moi, pas négociable. Il y a des règles, et si je veux retourner chez moi, auprès de ma famille, je dois me conformer aux règles. Je pense que personne ne mérite d'être ici, dans cet enfer aux aspects paradisiaques, et si je le pouvais, je stopperais le massacre et je te laisserais rentrer chez toi. Tu peux me détester, parce qu'on n'a pas les mêmes chances avant le début des jeux, tu peux me détester parce que je tue de sang-froid, je me déteste aussi pour ça, tu peux me détester parce que je suis un connard de carrière qui ne mérite pas de gagner ces jeux. Tu peux me détester pour mes actes, mais au fond, je n'exécute juste les ordres. Donc oui, je suis un pion, mais ce jeu nous sommes tous des pions, et je jouerai mon rôle de pion jusqu'a ce que je crève ! Shandris, du district dix, adieu."

Je lance en une demi seconde le chakram que je tenais dans la main gauche vers le cou de Shandris, puis j'enchaîne avec celui dans ma main droite, en visant cette fois une zone plus basse de son corps, vers son ventre. Je suis désolé gamine, vraiment désolé.
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Sheeba Bagheera

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MessageSujet: Re: Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune   Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune Icon_minitimeVen 11 Jan - 22:41

Dis, dessine-moi un mouton


Elle allait mourir, c’était évident. J’aurais voulu n’être vraiment plus là pour ne pas assister à cette scène. Ce brun ne lui laissait aucune chance. Elle allait tâter de ces étranges arcs circulaires qui avaient l’air si tranchants. Le peu de lumière que traversait la foule des feuilles faisait étinceler les lames. On voyait çà et là des traces de sang mal nettoyées. Il avait déjà tué. Rien qu’à voir son expression, on était fixés. Oui, il n’hésiterait pas à recommencer sur Shandris. Ses yeux glacials me transperçaient comme deux poignards. Un frisson me parcouru l’échine. Sans que ces orbites brunes injectées de sang, sûrement celui de sa future victime, ne quittent la silhouette frêle, il commença à parler. De sa voix se dégageait la même température polaire. Ses mots étaient des armes qui se plantaient dans la chair molle et encore chaude. Il faisait frissonner. Et ressentir une terreur énorme. J’avais peur et je congelais sur place. J’étais pétrifiée devant tant de haine et de violence. Shandris, laisses moi te rejoindre cette fois-ci. Je veux mourir avec toi.


Il a tiqué. Je suis morte. La peur me transperce de bas en haut. J’ai mal d’avance. Discuter, il veut ? Ça ne se passera pas comme ça maintenant. Je le sens. Je le sais. Il respire l’envie de me tuer. Pourquoi je lui faisais confiance ? Je me souviens qu’il m’a laissé partir. Peut-être qu’il regrette ça. Je trouve ça débile d’avoir tenté la survie. J’aurais dû aller le voir et le laisser me tuer. Peut-être. Mais j’avais essayé au moins. Il dit des choses. Ses mots se bousculent dans ma tête. Pour moi, ils n’ont qu’un seul sens : mort.


«Shandris, je suis sincèrement navré de cette situation. Notre rencontre pourrait être joyeuse et colorée, hélas elle est triste et sombre. Nous pourrions vivre en paix, discuter tranquillement, admirer ensemble cette jungle, mais ce n'est, et tu le sais aussi bien que moi, pas négociable.»


Shandris. Il est navré ? Pas autant que moi. Une sombre mélancolie m’envahit. Il aurait pu essayer de me laisser un sursis. De ne pas nous tuer tout de suite. Ou de le faire juste en arrivant pour nous laisser oublier nos espoirs. Elle aurait voulu survivre un peu plus longtemps. Elle aurait pu.


« Il y a des règles, et si je veux retourner chez moi, auprès de ma famille, je dois me conformer aux règles. Je pense que personne ne mérite d'être ici, dans cet enfer aux aspects paradisiaques, et si je le pouvais, je stopperais le massacre et je te laisserais rentrer chez toi. »


J’aurais préféré. Même si je n’avais plus de chez moi. Il va gagner, c’est sûr. Moi, nous, nous n’aurions pas pu. On n’aurait même pas dû venir. On aurait dû mourir avec notre famille, et nos parents. Ensemble. Sans qu’ils essaient de nous protéger. Toi, rentre chez toi. Je suis séparée de moi-même, sûrement à jamais et pour toujours.


«Tu peux me détester, parce qu'on n'a pas les mêmes chances avant le début des jeux, tu peux me détester parce que je tue de sang-froid, je me déteste aussi pour ça, tu peux me détester parce que je suis un connard de carrière qui ne mérite pas de gagner ces jeux.»


Oui, je te déteste. Mais parce que c’est toi qui vas me tuer sans me laisser de chance. Toi, tu vas gagner parce que tu tues de sang-froid. Je n’aurais pas pu. Oui tu es un connard de carrière. Je ne te hais pas pour ça.


«Tu peux me détester pour mes actes, mais au fond, je n'exécute juste les ordres. Donc oui, je suis un pion, mais ce jeu nous sommes tous des pions, et je jouerai mon rôle de pion jusqu'à ce que je crève !»


Oh, tu es bien pire qu’un pion : tu es une marionnette. Un pantin. Je comprends maintenant les raisons de mes parents. Je les comprends. Cela ne veut pas dire que j’accepte le fait qu’ils m’aient abandonné. Non, je vois leurs motivations. Edgar Ross, si ceci est ton nom, je te souhaite de mourir dans t’atroces souffrances ici pour que tu payes cette trahison à ta liberté. Mieux vaut mourir que de vivre esclave..


«Shandris, du district dix, adieu.»


Il allait me tuer. Ce ne sont pas ces mouvements brusques vers les demi-cercles accrochés sur ses hanches qui me dit ça. Son regard et le ton de sa voix compte aussi. Sa posture agressive. Et le mouvement brusque de ses mains ?


Soudain, je ne sais plus qui je suis vraiment mais je me retrouve vite à genoux et la tête baissée. Mon menton touchait ma poitrine. J’avais une main sur le sol et l’autre dans le dos. Un genoux sur le et l’autre plus près de ma tête. Mais enfin, je ne faisais plus qu’une. Depuis le temps qu’on avait été séparées. Si c’était elle qui m’avait fait éviter les chakrams d’Edgar, je la remerciais. On était maintenant redevenues une seule et même personne. On, je pouvais maintenant me retourner le plus vite possible pour courir, courir. Le plus loin possible pour fuir le brun. Avant de partir, j’avais entendu rapidement deux chocs sourds, preuve que ses armes m’avaient évitée et s’étaient fichées quelque part sur un tronc d’arbre dans la forêt. Je sentais un peu de liquide chaud couler sur ma tempe. Du sang ? Je n’avais pas mal. Mais ça ne pouvait être que ça. Une lame avait dû m’effleurer.


Mais je vivais toujours dans la peur de l’entendre arriver derrière moi. Je ne voulais pas mourir tout de suite, pas juste après m’être retrouvé. J’avais peur de laisser tout ça derrière moi. Ces deux ans d’égarement devaient êtres rattrapés. Mais je ne savais pas comment. J’ai cru entendre des cris derrière moi mais je n’osais pas me retourner de peur de le voir apparaître. A bout de souffle, je m’arrêtai de courir.


En fin de compte, peut-être que mon heure n’était pas venue ?

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MessageSujet: Re: Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune   Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune Icon_minitimeDim 13 Jan - 10:48

Je vois mes deux chakrams s’enfoncer… dans un arbre. Shandris a eu un réflexe assez étrange en se recroquevillant sur elle-même. Le second chakram l’a frôlé de peu, je crois même qui lui a touché le crâne. Mais elle est encore en vie, malheureusement pour moi. J’aurais dû la buter dès le début, sans faire la parlotte avec elle, mais à ce moment-là je ne pensais pas qu’elle allait esquiver ma double attaque comme ça. Décidément les épées me manquent. Avec une bonne lame, je l’aurais coupé en deux, plus de problème de distance. Le bon vieux temps, où je m’entrainais à décapiter sec à l’épée les mannequins d’entrainements, me manque.

Shandris fait un demi-tour en se relevant pour fuir dans la forêt. Je donne un coup sec sur mon couteau pour le détacher, et vise correctement son dos. On ne tourne jamais le dos à un adversaire demoiselle, c’est dangereux. Je m’apprête à l’abattre d’ici, quand j’entends un bruit qui vient de l’opposer de la forêt, derrière moi. Un autre tribut ? Si c’est le cas je pourrais me trouver désarmé face à cet inconnu. Je range mon couteau et récupère mes chakrams. Ce sera pour une autre fois Shandris, ne t’inquiète pas.

Le bruit se rapproche, je me dépêche d’enfiler mon sac, puis je file en direction de la Corne. Je m’y reposerai ce soir. Ce n’est pas la fin, loin de là, ce n’est qu’un début. Et Shandris, j’en fais la promesse au Capitole, je te tuerai de mes propres mains. On ne se moque pas de moi comme ça, merde. J’avance dans cette jungle, suivant le chemin que j’ai pris quelques minutes plus tôt, quand j’entends un cri derrière moi. Je ne sais pas ce qu’il se passe, peut-être que le tribut inconnu et Shandris se battent… Dans ce cas, ça fera un adversaire de moins. Je cours depuis dix minutes, mais je n’entends pas de coup de canon, fausse alerte. J’aperçois enfin la lisière de la zone où se trouve la Corne. En arrivant au bord, je vérifie que personne ne s’y trouve déjà, mais elle est vide. Je quitte cette jungle et retourne dans ma forteresse, attendre qu’un assaillant vienne me chercher.
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MessageSujet: Re: Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune   Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune Icon_minitimeJeu 17 Jan - 16:38

Dis, dessine-moi un mouton


Après ma brève pause, je suis repartie, toujours avec cette boule au ventre tenace et handicapante. Je n’avais pas osé regarder derrière moi voir s’il me poursuivait mais j’imagine qu’il ne l’avait pas fait sinon, il m’aurait déjà rattrapée. J’avais survécu et je m’étais retrouvée. J’étais en vie et complète.


Peu à peu, l’adrénaline de l’attaque descendit et je m’essoufflai donc j’adoptai une allure un peu plus lente. L’image d’Edgar disparut lentement de mon esprit tandis que me rattrapait mon passé. Maintenant que j’avais dépassé le cap de la folie, je réalisais de nouveau qui j’étais. Et c’était terrifiant. Fille de rebelles, sœur de rebelles. Maintenant, j’avais peur. C’était comme une si vague énorme qui me submergeait. Tout ce que j’avais pu manquer durant ces années me terrorisait. Je ne savais même pas pourquoi j’étais là. J’avais compris au vu du discours du brun que le but était de survivre, mais à quel prix ?


Je marchais depuis longtemps quand mon ventre grogna. Je commençais à avoir faim. Et puis le soleil ne diffusait que très peu de lumière dans le ciel. Peut-être était-ce le moment de m’arrêter. Je me posai près d’un grand arbre et allai ramasser quelques branches mortes çà et là. Puis je m’assis en m’adossant contre le tronc. De ma ceinture, je détachais la grosse bête. Et de mon sac, je retirais les dix allumettes. Je ferais cuire les deux cuisses de poulet en même temps. En réunissant les bouts de bois en forme de tipi, comme je l’avais si souvent fait chez moi, dans la forêt. D’un geste expert, j’allumais le feu en n’utilisant qu’une seule allumette. Après avoir enlevé (maladroitement) la peau de la bestiole et coupé ses griffes très tranchantes avec mon arme, je piquais dedans pour en faire des brochettes. J’avais envie que ça cuise vite car une odeur très agréable se dégageait du feu. Je voulais aussi éteindre mon feu au plus vite pour éviter de me faire repérer. Je voulais continuer de me la jouer survie.


Quand je jugeais la viande cuite, je mordis à pleine dent dans une cuisse de poulet. Les saveurs ravivèrent mes papilles mortes depuis trois ans. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas goûté la nourriture sur ma langue ! La simple cuisse de poulet était pour moi un plat qui me venait tout droit du ciel. Je mangeais aussi une patte de l’animal. C’était une chair caoutchouteuse mais mangeable. Moins bon que le poulet, certes, mais tout à fait comestible. En jetant une grosse poignée de poussière sur le feu, je l’éteignis. Il ne faisait pas très froid et l’on y voyait encore. J’ai rangé la boustifaille dans mon sac et je suis tombée sur ma gourde, à laquelle je bus un peu.


Puis j’ai grimpé à l’arbre et quand je me suis trouvé des branches qui formaient un endroit confortable où je pourrais dormir. Je sortis doucement de mon sac ma couverture quand ma main buta sur un objet rectangulaire. C’était le livre qu’ils avaient eu l’humour de rajouter à mon sac. J’avais envie de voir si je savais encore lire. Alors, je l’ouvris et parcouru les premières pages. Je butais sur les mots mais j’y arrivais. Moi aussi, je voyais l’éléphant dans le ventre du serpent.


Quand il n’y eu plus de lumière, je rangea le livre dans mon sac et je m’endormis. Je rêvais de dessins de moutons, de cages vides, d’avions, de déserts et de roses.

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MessageSujet: Re: Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune   Peindre des rayures sur une grenouille n'en fera pas un tigre † Shandris K. Penelune Icon_minitime

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