The Cornucopia : Forum RPG Hunger Games
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The Cornucopia : Forum RPG Hunger Games

Un forum RPG sur les Arènes de Hunger Games...
 
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Bowie Adcock

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Bowie Adcock


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MessageSujet: A new beginning... ♫   A new beginning... ♫ Icon_minitimeMer 27 Mar - 16:17

Quoi ? Impossible, je ne peux y croire. Je suis de retour dans la zone de la corne d’abondance.

Je reste là, fier et droit, statique, observant la noirceur que ce lieu dégage ; la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés. Les portes de bois, de belles portes numérotées, semblent m’encercler, semblent m’observer. La corne, à présent vidée, me contemple sans bouger, d’un air moqueur ; j’ai peu d’objet. Enfin, peu est un bien grand mot pour quelqu’un qui n’a même pas pris le temps de faire l’inventaire de ses affaires ; quelqu’un comme moi, par exemple. Après tout, quelle importance ? Rien n’a d’importance. Pas ici, en tout cas. Pas ici, dehors, peut-être, mais pas ici. Pas ici.

Je fais quelques pas en avant. Je n’entends même pas l’écho de ma semelle tapant le sol ; je ne peux pas. Car dans cette zone, il y a de la gravité. J’avais oublié ce détail. Il n’empêche que je ne comprends pas. C’est simple. Trop simple. Bien trop simple. Les portes ne sont donc que de simples portes… Des portes banales, sans artifices. Mais ça cloche. D’autres portes trônaient dans mon couloir, dans ma prison, de miroirs ; pourtant j’étais seul, on ne peut plus seul, aussi seul qu’un poisson quand il s’enfonce dans les profondeurs de l’océan. J’étais persuadé que la destination était aléatoire, peu importe la porte empruntée… et pourtant, me voici de retour au point de départ.

Je secoue la tête.

Voyons Bowie, ne te torture pas l’esprit pour si peu. Visiblement, tu n’es pas encore en réel danger. Alors profite de ton éphémère tranquillité. Réfléchir maintenant ne te causera que d’horribles migraines, oublie. Oublie, et pense plutôt à ton estomac qui m’a l’air bien vide. Depuis quand n’as-tu pas mangé ? 24 heures ? C’est de la folie. Aussi habitué que tu sois à la famine, tu ne pourras résister bien longtemps à ce rythme. Cache-toi dans un recoin isolé comme tu sais si bien le faire, fais toi oublier, et occupe-toi de distraire Pompom et de te ressourcer. N’oublie pas, que si tu meurs, ton nouvel ami mourra. Il ne faut pas.

C’est vrai, j’ai raison !

Je ne dois pas rester comme ça, debout et immobile, je vais m’épuiser pour rien. Je tourne et tourne dans tous les sens. Je regarde en haut. Je regarde en bas. Je regarde à droite. Je regarde à gauche. Trouble est ma vision dans cette atmosphère, comme si tout n’était qu’en réalité, qu’illusion… Une cachette. Il me faut une cachette. Hors de question de me diriger vers les escaliers, ils ne sont pas fiables. En fait, me retrouver là où les jeux ont commencés me perturbe un peu. Ça sent le roussi, je vous le dit ! J’ai un mauvais pressentiment, comme si un second piège, bien plus dangereux que le premier, me guette, m’appelle… M’enfin, arrivera ce qu’il doit arriver. Mourir ou vivre n’a pas bien d’importance dans une arène. Ce qui est primordial, c’est de rester soi-même.

Mes yeux fixent un instant la corne dorée… La corne… La corne… Oui, c’est ça ! Bon sang de bonsoir, mon bon vieux Bowie, tu me surprendras toujours. Allez, viens Pompom, nous allons nous installer dans la corne, caché de la vue de tous. Comme ça, si l’une des portes s’ouvre, nous serons de suite alertés par la présence d’un tribut, quel qu’il soit.

Ni une ni deux, nous nous dirigeons vers la Corne, et sautons avec prudence à l’intérieur. Elle a vraiment été entièrement vidée. Les carrières n’ont rien laissés. Bon, il est l’heure de manger. Je me demande si j’ai de la nourriture…

Vérifions cela.
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Bowie Adcock

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Bowie Adcock


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MessageSujet: Re: A new beginning... ♫   A new beginning... ♫ Icon_minitimeDim 31 Mar - 18:10

Non seulement les juges crées des zones ne contenant aucunes ressources, mais en plus, ils ne mettent que quelques vivres à dispositions dans les sacs. Avec dix patates et des biscuits, je n'irais pas bien loin, c'est certain. Mais veux-je aller loin ? Je ne sais pas. J'aimerais rentrer chez moi, bien sur. Revoir mon district, mes amis. Revoir ma grand-mère, m'occuper d'elle. Mais au fond de moi, je sais que rien ne serait plus comme avant. Un traumatisme de plus ne serait pas vivable, ce serait au-dessus de mes forces. De toute manière, tout est déjà au-dessus de mes forces. Je me laisse dépasser par les événements. Je vis de regrets et de regrets. Je suis un grand gaillard aussi doué qu'un gosse de deux ans. Même pas capable de rester lucide trois heures.

Et puis, comment pourrais-je gagner sans tuer ? Car je ne veux pas me battre, non, je ne le souhaite pas. Oh, peut-être qu'à cause du Bowie Noir je commettrais le geste irréparable. Mais alors, le pauvre petit Bowie que je suis serait brisé. Brisé comme les beaux miroirs de tout à l'heure. Pouf, réduit en morceaux. De toute manière, celui qui ressort de ces jeux vivant, est loin d'être le gagnant. Je suppose que la mort est la voix la plus facile, la plus paisible, la plus tranquille. Tant pis, je n'en ai pas envie, mais j'en serais obligé. Si je continues à vivre, il faudra à un moment ou à un autre que je propose à mes adversaires le marché suivant : "Après tes actes, vivre te seras difficile. Veux-tu tenter l'aventure quand même ? Si c'est le cas, je me tuerais, pour t'épargner du remord. Si non, je te laisse la mort, et endurerais les atrocités qu'il y a eu ici, tout seul, dans mon district." On me prendra pour un fou. Mes proches pourraient-être assassinés pour ses propos. Mais tant pis. Dans la vie, il faut faire des choix.

J'attrapes deux pommes de terre, les épluches avec mes ongles et les engloutis aussitôt. Oui, il est inutile de les faire chauffer, je n'ai pas assez d'eau pour les faire bouillir. Ce n'est pas fameux, mais on fait avec ce qu'on a. J'avale deux biscuits et une petite gorgée d'eau. A ce rythme, je me demande combien de temps mon corps tiendra le coup. J'ai l'habitude des famines, mais il y a des limites. Enfin, peu importe. Qui vivra verra comme disait l'autre.

Mon maigre déjeuné terminé, je me retourne vers Pompom. Le petit hérisson rose me regarde sans bouger, rouler en boule. Je lui souris. Visiblement, il n'a pas l'air de souffrir de la faim ni de la soif. Les technologies du Capitol me surprendront toujours. Ils ont beaux être cinglés, leurs idées pour créer de nouvelles machines et inventions sont impressionnantes. Pompom s'avance vers moi, le regard brillant. Décidément, il est spécial pour un hérisson, mais je suis content. Avoir un peu de compagnie est une aubaine. Je n'imagine pas le pire si j'avais du évoluer complètement seul, livré à moi même, dans cette arène. Car mon moi-même à moi est terrible. J'ai deux personnalités. Je suis deux Bowie en un même corps.

Et j'ai peur.

J'ai peur de ce que je suis vraiment.

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Bowie Adcock

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Bowie Adcock


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MessageSujet: Re: A new beginning... ♫   A new beginning... ♫ Icon_minitimeLun 1 Avr - 14:08


Petit bûcheron perdu dans l'obscurité,
Qui essaie-tu de protéger ?
Les enfants condamnés,
Ou bien ta véritable personnalité ?


Bonne question, moi même, bonne question. J'aimerais le savoir, j'aimerais tellement. Est-ce que j'essaie de me donner des airs de héros, malgré moi ? Suis-je sincère ? Je ne sais pas. Tant de questions sans réponses, tant d'interrogations. Mais je suis obligé de me les poser. Quand on est seul, plus que seul, on est obligé de s'interroger. Même si les questions ne sont pas agréables. Même si elles vous font devenir cingler. Et je m'ennuie. Je m'ennuie tellement. Et je ne peux rien faire. Rien faire d'imprudent. Alors je dois rester là, assis, dans l'obscurité, à penser, aux côtés d'un hérisson.

Te mens-tu à toi même ?
Si tu es dans le doute,
Sois à l'écoute.
A l'écoute de tes propres poèmes.


Oui, tu as raison. Ou peut-être pas. Qui me dis que tu n'essaie pas de m'influencer Bowie Noir ? Tu es un artiste, un sacré artiste, mais ne veux-tu pas semer torpeur et désolation autour de toi ? Je ne te fais pas confiance. Non, il ne faut pas. Mais Pompom ne parle pas, il ne me reste que toi. Que faire, que faire ? Qui peut me sauver de cette solitude d'acier ? Qui peut me délivrer de ces peurs et doutes qui me rongent de l'intérieur ? Certainement pas toi. Ni toi, ni moi. Ni toi, ni moi. Personne. Je suis voué à l'errance interne, je le sais. Mentalement, je demeurais à jamais perturbé. Alors vas-t-en. Laisse moi, toi et ta maudite voix. D'abord, pourquoi es-tu apparu ? Je ne te connais pas. Dégage de là.

Petit bûcheron perdu dans l'obscurité,
Qui essaie, en vain, de s’énerver,
Ne comprends-tu pas, que t'es un fou à lier ?
C'est ton esprit,
C'est toi, Bowie,
Qui te maintiens prisonnier.


Tais-toi ! Tais-toi. Laisse-moi ! Tu es le vice, tu essaie de me torturer, de m'hypnotiser. Tu veux me faire disjoncter. Tu veux me faire disjoncter, et ensuite, tu riras. Tu riras à gorge déployé dans mon pauvre coeur brisé. Et moi je hurlerai. Je hurlerai tout seul, et j'entendrais l'écho de ma voix. Je hurlerai tout seul, et les gens, au dehors, me prendrons pour un véritable illuminé. D'eux, je n'en n'ai rien à faire. Mais je ne veux pas dérailler. Je ne veux pas. Veux pas. Alors fiche moi la paix. Arrête de me poursuivre, arrête de me hanter. Bon sang de bonsoir, arrête. Arrête.

Je me lève. Je marche. Je sors. Je suis là, immobile, droit, encercler par des portes. Je m'approche de la porte numéro une. J'attrape ma massue. Je déplie mon harpon. Il est près à tirer. Pompom court derrière moi. Il m'a suivi.

Qu'est-ce que tu fais, Bowie ? Qu'est-ce que tu fais ? Retourne dans ta cachette, trouve un moyen de te débarasser de tes armes, et attends. Attendre quoi ? Je ne sais pas. Mais attends, tu ne peux faire que cela. S'il te plaît. Arrête de tourner autour de ces portes. Arrêtes. Même Pompom à peur. Il tremble. Il a peur. Peur de toi. De toi Bowie ! Alors arrête !

Porte un. Porte deux. Porte trois. Porte quatre. Porte cinq. Porte six. Porte sept. Porte huit. Porte neuf. Porte dix. Porte onze. Porte douze. Porte treize. Quatorze. Quinze... Je m'arrête.

Elle est jolie la porte quinze. Elle est comme les autres. Mais jolie. Très jolie. Elle me rappelle plein de choses. J'aime le nombre quinze. Dans quinze il y a un cinq. Le cinq, c'est chouette. Un plus cinq, ça fait six. Le six, c'est chouette aussi. Et après six, il y a sept. Et le sept, c'est mon district.

Je m'approche un peu plus. J'aime cette porte. Je me demande ce qu'il se passerait si elle s'ouvrait maintenant. Je me demande vraiment. Je ne veux voir personne. Personne. J'ai suffisamment peur. Je ne veux pas encore éprouver de la douleur. Je veux être seul. Seul. Seul. Tout seul.

Je pointe mon harpon vers le numéro en lettre d'or de la porte. J'ai envie de tirer. D'écorcher le bois. De le briser. De le réduire en morceaux, en charpie. Mais je ne bouge pas. Je reste là, tout simplement. L'arme prête. Je ne sais pas ce que je fais exactement. Tout aller bien il y a encore un instant. Je ne sais vraiment pas. Je ne me contrôle plus. Je ne contrôle plus rien. Mais j'ai envie de détruire, d'écorcher. Simplementpour me libérer.

Je suis toujours immobile.

Harpon en mains.

Pompom derrière moi.

Devant la porte quinze.

Mes mains tremblent. Tirer ou ne pas tirer.

A ce moment là, j'entends à peine le Bowie noire qui me souffle à l'oreille l'un de ses poèmes troublants, inquiétant.

Petite porte de bois,
Petit Bowie qui a les foies,
Tirera, tirera pas ?
On ne le sait pas.


Pas encore.
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Evan Dark

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MessageSujet: Re: A new beginning... ♫   A new beginning... ♫ Icon_minitimeLun 1 Avr - 18:48

Attention chers tributs. Vous voilà maintenant arrivés à l'étape de la finale. L'arène s'effrite sous vos pieds et vous tomber dans un trou noir qui ne semble pas avoir de fond. Ce trou vous ramène à la zone 1. Vous ne pouvez pas y échapper. Bienvenue en final et puisse le sort vous être favorable.
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MessageSujet: Re: A new beginning... ♫   A new beginning... ♫ Icon_minitime

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