Lysander embrase mon sac. Pff. Ensuite, il cours vers moi et me donne un coup vers le haut des mes parties intimes. Puis, il me blesse au ventre avec un couteau et me donne un coup de pied. Je reste sonné à cause des coups. Quoi? Qu'est-ce qui arrive? Où est papa? Pourquoi il est pas là? Ensuite, je sens un autre coup au crâne. Ouch... Tyler est encore en train de me battre? Elle est où la maîtresse? Je roule sur mon dos, et je pars me cacher, pendant que la maîtresse arrive. Cependant... quelque chose cloche. Ce ne sont pas les escalier de l'école. Ce sont... des rochers? Je... Ils font quoi, là? Je commence à assembler les pièces. Je suis... Je suis dans les Hunger Games. Et je dois me défendre... Ou pas. De toute façon, qu'est-ce que j'aurais, si je gagne et je rentre chez moi? De l'argent dont je ne vais rien faire. L'amour faux des gens qui voudraient mon argent. Et je serais torturé par les remords. Pour avoir été celui qui a survécu, au prix de 23 vies. Et... de plus, j'en ai marre. De me battre. De survivre. De vivre. Et... je n'ai aucune raison de me battre. Chez moi, il n'y a que mon père et mes frères qui m'aiment vraiment. Et... sans moi, leur vie serait meilleure. Ils auraient plus d'argent, plus de D nourriture.e plus, je préfère m'ôter la vie moi-même que de me faire tuer par un petit carrière présomptueux et arrogant comme Lysander. Je ne vais donner à personne l'opportunité de me battre. Je veux rester maître de la vie. Je vois du coin de l’œil la flèche que la fille du 4, Eycko, m'avait lancé avant. Je prends la flèche, avant de me cacher à nouveau derrière un autre rocher. Je positionne la flèche à la hauteur de mon cœur. Tout semble... ralentir. On ressent ça, quand on sait qu'on se rapproche de la mort? Bah. Peut-être. Mon regard tombe sur l'anneau qui appartenait à ma mère. J'espère qu'ils vont le redonner à mon père...

-Désolé, papa...

Ensuite, j'appuie sur la flèche, mettant fin à mes jours.

La fille ne m'a toujours pas lâché. Et mince elle va surement attaquer, zut de zut. Je me mets alors en position de défense. Vous savez ? Ce réflexe que l'on a en plein combat pour se protéger le devant du corps ? Lorsque l'on serre fort son ventre pour ne pas recevoir un mauvais coup de poing à cet endroit ? Lorsque tout les muscles sont crispés, près à recevoir le moindre coup ? Et bien c'est cette position que j'adopte, en fermant les yeux. Je ne veux pas voir ce qui va se passer, j'abandonne, je n'en peux plus. Vite, vite, dépêche toi, finis-en ! Je ne veux plus de cette vie, je ne veux plus de ce monde ! Débarrasse toi de moi, fais moi disparaître. Vite, vite, vite !

Paf. Un coup de dague. Deux coup de dague. Blessure profonde. Blessure douloureuse. Dans l'obscurité de ce souterrain, les yeux fermés, j'hurle. J'hurle comme je n'ai jamais hurlé. Je sens un liquide poisseux couler le long de mon bras. De mon bras ? J'ouvre les yeux. Mes pupilles se posent vers mon ventre. Mon bras ! Mon dieu, mon bras ! J'ai mis mon bras tout à l'heure, en attendant son coup ! C'est vrai ! C'est vrai ! L'estomac n'est pas touché, il n'est pas touch...

Dans un soubresaut de douleur je tombe, et mords la poussière. Non, il n'est pas touché, mais mon bras, lui, est sans doute foutu. Je ne le sens plus. Et mon sang coule, coule, coule. Si ça continue, je me viderais de mon sang. Avec mon bras gauche, je coupe la jambe de mon pantalon et fait un garrot bien serré. C'est tout ce que je peux faire pour le moment, malheureusement.

Minute ! Mon bras gauche ?

Je lève les yeux. La fille m'a lâché et cours vers son collègue. Alors elle a cru qu'elle m'avait eu à l'estomac... Elle n'a pas vu ma position réflexe... Quel chance. Maladroitement je me relève et cours, cours, cours vers le tunnel que j'étais sensée garder, trébuchant un peu partout.

Une fois dans le tunnel, je n'arrête pas ma course. Tombant à cause de la douleur. Me relevant. Tombant à nouveau. Je titube. Je m'arrête. Je tombe. Je cours. Cycle infini.

Je me retourne, j'ai entendu des pas. Lysander ! Lysander est là, il a fui lui aussi.

Je me précipite vers lui, il est vivant ! Vivant ! Je lui prends la main. Il ne me reste que lui. J'ai peur, peur, peur. Je sens les larmes coulées sur mes joues. Pour la première fois, je réalise à quel point vouloir étudier la psychologie humaine en se portant volontaire pour les Hunger Games était on ne peut plus stupide. Pleurant et gémissant, je me remis à courir, serrant fort la main de mon coéquipier.

Nous nous sommes plus qu'éloigné à présent. Mais je n'ose pas m'arrêter de courir. Je n'ose pas regarder mes blessures. Je n'ose pas penser. Je cours, cours. Et tant pis si je meurs d'épuisement.

J'espère que nous allons rapidement trouver une zone... pour nous reposer. Je n'en peux plus, mais pas que physiquement. Mon coeur est à jamais brisé. Lys', si tu veux gagner, je t'y aiderais, mais ensuite, je me suiciderai.

Je ne veux plus vivre.