Je me réveillai avec des courbatures. Comme à chaque matin, que ce soit au district 8 ou au Capitole, je me levai et fila aux toilettes. Je me poupounais et remarquai, encore, que mes cheveux étaient tout ébourriffés - surement dû aux cauchemars que je fait frequemment -. Après plusieurs heures de préparation j'étais enfin prête à allez rencontrer mes deux nouveaux tributs. J'étais pas super enjouée à l'idée de devoir coacher deux jeunes - qui ne sont pas vraiment jeune comparés à moi -, surtout que j'ai gagner que par pure chance. Jamais, face à Oz, dans un vrai combat loyal, jamais je n'aurai pu gagner. Je n'ai aucun mérite, seulement la chance. C'est pourquoi maintenant, je crois à la chance. J'ai réussi, avec beaucoup d'efforts et d'argent, à dénicher le petit dé qui appartenait à Ace et qui avait miraculeusement survécu à la foudre qui s'était abbatue sur elle. Depuis ce temps, il miroitait à mon cou, accroché à une chaine en argent et accompagné de deux noms coulés dans l'or, eux aussi, accroché à mon cou, où est inscrit les noms Ayleen et Kyr. Je voulais qu'ils sachent, de là-haut, que je pensais à eux jours et nuits et que je les aimais, malgré tout.

Je sortis de ma maison puis parcouru la route d ela victoire à une vitesse folle et alla m'asseoir vite fait - et en retard - sur le banc devant des centaines de jeunes qui ont tous peur de mourrir. J'ai beaucoup de peine pour eux. Déjà qu'ils auront un mentor merdique (même s'ils sont les seuls, avec le 12, à en avoir un), ils risqueront de mourrir dans d'atroces souffrances dans une arène de merde. En plus, le capitole à décidé cette année que ce ne sera pas 12 tributs, mais bien 24 ! Dont une fille et un garçon par district ! Ils sont écoeurants. La seule bonne chose que m'ai fait cette arène merdique c'est de m'avoir fait sortir de l'horreur de la drogue et de la prostitution. Je suis certes toujours affamée d'hommes et de femmes, mais au moins, je le fais pour le plaisir et non pour l'argent.

Durant mes pensées vagues, l'hôte de mon District, un capitolienne obèse à la peau rose nommée Billie R. Goldsnow tirai les noms. Elle était laide, puérile, chiante et en plus elle se la croyait ! Elle faisait toujours allusion aux jeux et enchaînait toujours avec des mots comme; massacre, sang, chair, tuer, tuerie, torture, gore, salive, oreille, intestins, déchiquètement. C'était tout simplement horrible.

«Pour les filles, Farron Marthaine ! Allez, viens nous rejoindre petite !»

Une belle brune s'avança alors dans l'allée pour venir monter sur l'estrade. Je me souviens bien moi, de ce moment. Je ne m'étais même pas présentée à la moisson. Il fallu venir me chercher de force. Et trop stone pour comprendre ce qu'il m'arrivait je ne faisais que sourire à la caméra.

«Pour le garçons, Tierry Mackle !»

Un asiatique obèse - presque autant que Billie - s'avança vers l'estrade. Il trébucha deux fois dans les marches et tu voyais qu'il suait intensément. C'est vraiment dégoûtant !

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Enfin arrivés au capitole, je pu me rassasiée, j'avais une de ses faims ! Je descendais a la cafétéria, surtout parce que je ne voulais pas être avec mes tributs. Je ne les aimais pas, surtout le petit Tierry. Ils étaient seulement trop... tributs. En fait, je ne sais pas pourquoi, mais je ne les aimais tout simplement pas. Je détestais quand ils parlaient stratégie comme s'ils pensaient réellement gagner. En fait Farron aurait peut-être une chance.. mais Tierry ? Non vraiment, non ! J'ai beau être sa mentor mais si je réussi à dénicher un sponsor, ce sera pour Farron, rien d'autre, désolée petit Tierry...

Je commandai alors une salade verte à la gentille dame au teint un peu verdâtre qui travaillais à la cafétéria puis allai m'asseoir. Je mangeais délicatement en lisant un magasine capitolien. J'avais découvert une nouvelle passion depuis la fin de mon édition, la mode, elle m'impressionait ! J'ai même voulu créer une lignée de vêtement, mais les producteurs m'ont dit que ce serait "too much", mais bon, on ne peut rien n'y faire. Il parait que je n'étais pas très aimée du public pendant mon édition...

Je continuai à manger ma salade verte, quand tout à coup, une voix se porta à mes oreilles. Une voix masculine, douce et... belle ?

«Puis-je avoir ceci s'il-vous-plaît ?»

Il avait un ton robuste et viril. Il est tout de même poli! Mon coeur faisait mille bonds. Mes mains tremblaient un peu et j'angoissais. Mais pourquoi ? Je n'avais même pas encore vu son allure que j'angoissais déjà. Comme si, par le simple fait d'entendre sa voix, j'étais tombée amoureuse, subjuguée et aveuglée par cette voix d'ange. Je me retournai donc, essayant de voir qui parlais. En me retournant, je vis un jeune homme, il devait être près de ses 20 ans vu son allure costaude et ses traits plus prononcés qu'un jeune adolescent. Même ses muscles étaient développés, autant qu'un homme peut l'être. Il avait un beau visage et des yeux marrons. Ses cheveux blonds tenaient bien droit dans son front, ce qui lui donnait de beau airs. En plus d'avoir une voix magnifique, son corps viens avec ! Il ne ressemblait point à un simple tribut, il devait bien être du casting ou bien de l'hôtellerie.

Après avoir prit son plat, il alla s'asseoirs plus loin, sur une table. Dopée par le courage, je me levai en prenant le reste de ma salade et vaint m'asseoir à ses côtés.

«Heu, cette place est prise ?», fis-je avec un petit sourire et des beau yeux doux.

J'essayai de mettre tout mon charme à disposition. Ce gars-là n'était pas du tout comme les autres. Voilà pourquoi je devais être parfaite, sur tous les points. J'attendais sa vague réponse en fixant ses lèvres, il m'interressait et je ne le connaissais même pas encore.