Je sorti de la chambre de motel. J'étais morte de fatigue. L'homme avait qui j'étais était très.. féroce. Mes yeux se fermaient tous seuls et j'avais un grand besoin d'avaler quelque chose. Je marchais donc dans la grande allée du district, essayant de repérer un casse-croute. Je m'arrêta au "FRITES ALORS !" et je me pris une petit sac de frites chaudes. Je donnai la monnais au gentil homme et je continuai ma marche. Mes talons faisaient un son à chaque pas et je voyais bien les garçons prépubères se retourner pour m'admirer. Bien sûr, il ne sont pas très subtils, il reluquent mon corps de A à Z. Je croisai le regard d'un quand un ballon atterit devant moi, me faisant quasiment tomber du haut de mes talons de 6 pouces. Un petit garçon se montra le minoi et me demanda de lui donner son ballon. Non mais il est un petit con même à son âge, quoi que il est mignon. Plus tard il deviendra un bel homme.

«Non, mais tu te fous de moi ? J'ai l'air d'une fille qui va ramasser ton ballon ?»

Déjà j'étais fatiguée et irritée par tous les regards des gens, j'avais aussi besoin de ma dose qui, elle, m'attendait chez moi. Maintenant que ce petit merdeux m'avait mise en colère, c'était un peu trop tard. Je voulu lui crier qu'il se le mette ou je le pense son foutu ballon. J'allais certainement pas me pencher pour que tout le monde reluque mon cul. Mais j'eu la brillante idée de seulement, marcher dessus et le faire exploser avec mes talons. Ce que je fis.

«Prout.»

C'étais marrant voir son visage déformé de rage.. ou bien de tristesse, je suis pas si sûr. Ce que je sais, c'est que je me prépare à retourner chez moi et rapidement.

«Tiens, le voila ton ballon»

Je le laissa par terre et fit mine de partir.

«Bon, merci encore pour l'éclatement en direct de mon ballon, mais je dois rentrer chez moi. Papa et Maman m'attendent pour le dîner. Merci encore blondinette. On se reverra surement bientôt. Au fait, on dirait que plusieurs garçons te trouve belle, mais moi, je te trouve plus que moche, blondinette.»

Ce petit ose me parler de cette manière ?! En plus, ma tête commence à tourner.. J'ai besoin de ma dose. Mais ce ... m'empêche de... ARGH. Je m'avançai donc vers lui et lui étampa la gifle du siècle. À un tel point qu'il tomba à la renverse.

«La prochaine fois que tu insultes quelqu'un dans la rue, tu y penseras à deux fois, petit con.»

Je me retournai pour reprendre ma marche vers chez moi, puis failli perdre pied. Le petit gosse devait bien rire, mais bon, je ne me retournai pas et je continuai. En arrivant chez moi, je filai vers ma chambre sans dire bonjour à personne et sorti mon petit sac rempli de poudre blanche. Je devais faire fuir ses étourdissements par d'autres pour bien me sentir.. pour être.. bien...