The Cornucopia : Forum RPG Hunger Games
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 Le début de la fin [2]

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MessageSujet: Le début de la fin [2]   Le début de la fin [2] Icon_minitimeDim 2 Déc - 22:08

Le début de la fin [2] Tumblr_mcngvoxPgL1rshr5to6_250


Et quand j’arrive à la Corne, tout doucement, qu’elle n’est pas ma surprise quand je découvre qu’il n’y a plus personne ! Par simple curiosité, je regarde prudemment autour de la conque mais il n’y a rien. Je me retourne et compte jeter un œil à l’intérieur, ne sait on jamais, c’est beau d’espérer. Lorsque je me retourne, mes yeux se posent alors … Sur deux têtes. Et je ne peux me retenir de crier. Des larmes s’échappent immédiatement de mes yeux tandis que je me retrouve face à cette vision d’horreur et que mes deux mains viennent s’applatir contre ma bouche.. Deux têtes qui ne me sont pas inconnues. Je ne veux pas m’en rappeller. Je ne veux pas me rappeler de leurs noms, ni de leur district. Cela rendrait la chose bien trop réelle. Putain de merde ! Ils sont MORTS ! Ils étaient en pleine fleur de l’âge et ils se sont fait tuer ! Non non non … c’est bien trop cruel, ce n’est pas possible. Je suis prise d’une violente crise de sanglot que je ne peux contenir. J’ai du mal d’ailleurs à détacher mon regard de ces yeux horrifiés et grand ouverts, à ce sang qui continue de faire des petits ploc ploc réguliers sur la caisse en bois qui se trouve en dessous. C’est une horreur… C’est un cauchemar… C’est impossible ! Tout bonnement impossible ! Comment en sommes nous arrivé là ? Qu’est donc devenue la nature humaine ? A reculons, j’entre dans la conque pour me mettre à l’ombre et pour m’affaler à l’abri d’éventuels regards. Accroupie dans un coin, je me mets à pleurer. Je craque, c’est peut être un peu tot mais que voulez vous, je ne suis pas prête pour ça ! Je n’ai jamais eu a affronter la mort en face, et voilà qu’on m’y oblige ! On veut aussi que je tue, ou que je sois tuée… Mais c’est quoi ça ? Pour qui ils me prennent ? Une bête de foire ? J’ai bien peur que oui.

Il faut que je me reprenne… Je ne peux pas rester comme ça à attendre que la mort vienne me chercher. Il faut que je me batte. Ils ne sont pas tous comme moi apparament. Même les adolescents de mon âge sont plus cruels que je ne le pensait. Comment peuvent ils avoir le gout du sang ? Je l’ignore. Est-ce que je veux vivre ? Oui… Alors il me faut me battre si je compte survivre. Je peux le faire… Je DOIS le faire. Ce n’est pas en criant à l’injustice et à la paix que j’arriverais à convaincre qui que ce soit. Résolue, je prends une grande inspiration qui coupe court à mes sanglots. Je relève la tête doucement et regarde autour de moi. Quelque chose d’éventuellement utile ? Non. Ils ont tout pris… Ce qui doit considérablement les ralentir et les alourdir. Mais la question qui se pose c’est… Par où sont ils parti ? Allez… fais marcher ton cerveau Oly ! La meilleure solution, c’est de regarder les traces de pas. Sauf que dans du sable, ce n’est pas facile. Ne pense pas à ces deux têtes à l’entrée, tu ne peux plus rien pour elles de toute façon. Je ressors donc en tremblotant légèrement, et d’un coup de main, j’efface les larmes qui ont coulées sur mes joues. Si j’analyse le terrain, on voit que les marques sont plus profondes dans une direction. On peut en conclure que c’est par là qu’est partie le plus de monde. Et qui dit plus de mondes… Dit meurtriers aux aguets. Donc pas par là. Il ne me reste plus qu’a choisir entre un côté et l’autre, sachant qu’il est hors de question que je retourne d’où je viens. Pas l’enfer j’ai dit. Un côté semble cependant plus avenant que l’autre et je décide alors de partir par là. Méthode caméléon, je ne jette aucun regard derrière moi. D’après la position du soleil, je me dirige vers l’ouest. J’ai calé la petite lame dans ma ceinture, histoire de l’avoir à porté de main si jamais il y avait un problème. Maintenant… Advienne que pourra. Je m’avance dans cette grande étendue de sable, espérant une fois encore ne rencontrer personne sur mon chemin. Je n’ai jamais autant aimé la solitude qu’aujourd’hui.


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MessageSujet: Re: Le début de la fin [2]   Le début de la fin [2] Icon_minitimeMar 4 Déc - 7:35

Spoiler:
Après réflexion, j'avais finalement décidé de retourner sur mes pas et de jouer quitte ou double. Tas de muscles que les carrières se trouvaient être, ils s'étaient probablement rués vers les quatre coins de l'arène pour éliminer les tributs un à un le plus rapidement possible... Ou alors ils étaient encore là et attendaient juste patiemment que des idiots tentent de retourner à la corne. La première option me réjouissait d'avantage que la deuxième. D'ailleurs, les nuits désertiques étaient connues pour être particulièrement rudes, alors les 'restes' des carrières ne pouvaient définitivement que se montrer bénéfiques (surtout avec le minimum vital que contenait mon sac). J'aspirais à mourir d'une façon plus glorieuse que par le froid, voyez-vous. Et dieu seul savait également que je n'allais pas tenir longtemps avec une seule foutue bouteille d'eau. Ce merdier était un véritable four. C'était comme si j'avais littéralement plongé dans une piscine de sueur (ouais, l'image est peu ragoutante). Je progressais difficilement à travers les dunes tout en continuant à pestiférer tranquillement dans mon coin. Essoufflée, terrassée par la chaleur et par les grains de sable qui me collaient à la peau, je m'autorisais une nouvelle gorgée de liquide. Il m'en fallait. Ou je n'allais pas tarder à m'écrouler sur le sol.

Après des dizaines de minutes de marche arrière, cette corne daigna enfin apparaître dans mon champ de vision. J'accélérais le pas, jusqu'à ce qu'un cri strident vienne percer le ciel et bousiller mes tympans par la même occasion. Je me stoppais net. Peut-être quelqu'un qui se faisait tuer ? A cette pensée, l'idée de retourner de là d'où je venais me traversa l'esprit. Dos à la conque, je n'en voyais malheureusement pas l'entrée, ni les occupants. Penser. Rapidement. Et instinctivement, mon corps enclencha la marche dans le sens inverse sans que je n'eus à lui en donner l'ordre. Un dernier regard vers la corne me permit cependant d’apercevoir, au loin, une silhouette en faire le tour. De cette distance, la chaleur déformait trop ma vision pour que je ne puisse distinguer clairement la personne. Ce dont j'étais certaine en revanche, c'était qu'elle se trouvait encore dos à moi lorsque mes jambes se mirent à courir toutes seules vers l'Ouest (ou ce que je présumais être l'Ouest, mon sens de l'orientation étant déplorable), mon point d'origine. Mon subconscient avait probablement trop peur de tomber sur celui qui me donnerait la mort. A correctement y réfléchir, mon moi tout court préférait nettement les immenses dunes aux tributs hostiles.

Néanmoins, étant complètement à bout de souffle au bout d'une centaine de mètres, je sautais dans le premier creux assez profond qui me tombait sous les pieds. Je me mis à plat ventre, mon sac vulgairement accroché à l'épaule (pour mieux simuler la chute), et prétendais ainsi être... Beh morte. Ou au moins évanouie. La main subtilement dissimulée et agrippée à mon petit couteau, j'attendais que les choses se passent... Ou pas. J'espérais intérieurement que l'inconnu n'avait pas pris la même direction que moi. Dans le meilleur des cas, je restais ici le temps de m'assurer que personne ne se dirigeait vers ma personne et je repartais tranquillement. Dans le pire des cas, ladite personne me tombait dessus et adviendrait ce qu'il adviendrait. Peut-être qu'elle m'ignorerait ou passerait sans me voir, tout simplement (Laissez-moi rêver, merci). Des sons de pas qui s'enfonçaient dans le sable commencèrent finalement à se faire entendre. Ils auraient pu choisir vingt milles directions et il avait fallu que ça soit la mienne. Décidément, si même la chance ne se trouvait pas de ton côté Charlie !...
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